critiqué d’un point de vue éthique

Le Neuromarketing et l’utilisation des techniques d’imagerie médicale à des fins commerciales font l’objet de vives critiques.

En effet, bon nombre de consommateurs voient la finalité du Neuromarketing comme la manipulation de leur cerveau, dans le but de les pousser à consommer plus.

En France, cette volonté des entreprises qui consiste à comprendre les réactions neuronales des consommateurs face à un nouveau packaging, à une publicité ou à d’autres stimulus, pour ensuite et en fonction des résultats, optimiser leur communication, l’emballage ou la visibilité de leurs produits dans le but final de provoquer plus de décisions d’achat chez les clients est très mal acceptée par les consommateurs.

C’est pour cette raison que le Neuromarketing est un terme tabou en France, les entreprises se gardant bien de communiquer sur leurs pratiques.

L’utilisation du Neuromarketing peut même devenir dangereuse pour une marque car elle présente un risque de défiance, voire de rejet, de la part des consommateurs.

Elle est mieux perçue aux Etats Unis dans un but de communication, où les techniques de Neuromarketing ont été utilisées dans les campagnes présidentielles Bush-Kerry en 2004 et Obama-Clinton en 2008 (respectivement pour aider les candidats à trouver la bonne façon de communiquer sur le drame du 11 septembre et pour communiquer sur la perception de différence suscitée par la candidature d’un homme de couleur pour la première fois aux Etats Unis).

Il arrive pourtant même dans ce pays que des actions de consommateurs soient mises en place contre les techniques de manipulation des clients.

Dans la ville de San Francisco par exemple, des parents ont déposé plainte contre les pratiques marketing de McDonald’s qui selon eux, en communiquant activement sur les jouets présents dans le Happy Meal, manipulait le cerveau des enfants.

En réponse à cette action, la ville interdit désormais la présence de jouets dans ce menu enfant.